- inviteur
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⇒INVITEUR, -EUSE, subst. et adj.I. — Subst. [Correspond à inviter I A] Personne qui invite. Pour le bal comme pour le reste, les inviteurs avaient bien fait les choses (E. PÉROCHON, Bernard l'Ours, Paris, Plon, 1927, p. 62). J'appris par elle que Ricarda était invité, qu'il était même peut-être l'inviteur (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 123).II. — Adj. [Correspond à inviter I B]A. — [En parlant d'une pers.] Synon. de engageant. Elles étaient inviteuses et enjouées [les trois jeunes filles] (LORRAIN, Contes chandelle, 1897, p. 124).B. — [En parlant d'une attitude] Qui constitue une invite. Comme ils s'accordent bien [les airs à la mode] à l'esprit et à la sensibilité (...) qu'on apporte dans ces lieux : légèreté, raillerie, (...) gestes inviteurs (LÉAUTAUD, Pt ami, 1903, p. 126).Prononc. : [
], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1876, 17 juin subst. « celui qui invite » (L'Opinion nationale, Supplément, 2e page, 2e col. ds LITTRÉ Suppl.); 1897 adj. (LORRAIN, loc. cit.). Dér. de inviter; suff. -eur2.
inviteur, euse [ɛ̃vitœʀ, øz] adj. et n.ÉTYM. 1876; « celui qui cherche à se faire inviter », déb. XVIe; de inviter.❖♦ Littéraire. Rare en emploi courant.1 N. Personne qui invite (qqn). || L'inviteur et ses invités. || L'inviteur de qqn, son inviteur.2 Littér. Qui invite, constitue une invite. ⇒ Incitateur, invitant. — Rare. (Personnes). || Elles étaient (trois jeunes filles) inviteuses et enjouées (J. Lorrain, in T. L. F.). — (Choses). || Des gestes inviteurs.1 L'illustre Huxley (…) raconte qu'une de ses malades n'osait plus aller dans le monde parce que souvent, dans le fauteuil même qu'on lui indiquait d'un geste courtois, elle voyait assis un vieux monsieur. Elle était bien certaine que, soit le geste inviteur, soit la présence du vieux monsieur, était une hallucination (…)Proust, Sodome et Gomorrhe, Pl., t. II, p. 637.2 L'armagnac m'aidait à considérer toute entreprise comme facile et toute pente comme inviteuse.Cecil Saint-Laurent, la Mutante, p. 156.
Encyclopédie Universelle. 2012.